9 octobre 2010
6
09
/10
/octobre
/2010
23:29
Ligne Rouge
Froid frisson sur le passage
D'une douce âme d'opinelle
Qui fait monter en parallèle
Le sang derrière mon blanc pelage.
Trait par trait au long du bras,
Le rouge prend sur le nacre
Chaque marque bat, aprés le sacre,
La relance d'un plaisir en ébat.
Et il n'y a de vrai souffrance
Que ce serpent qui longe,
Lancinant comme un songe,
Ma peau sans en mordre l'essence.
C'est une caresse rousse
Dont l'encre n'en traverse la chaire,
Qui s'étale en emprunte sur la terre;
Vie fragile qui s'extase de frousse.