6 septembre 2010
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Spectres des départs
Maison, tu es bien monotone
Maintenant que tu as perdu ton mouvement.
Se chante les pas de spectres atones
Comme un passé qui s'éloigne lentement.
Toute cette agréable compagnie
Qui entre tes murs fit résonner les rires,
Les voix et les silences en symphonie;
Un instant où la maison devînt empire.
Soudaine soliture qui s'instale
Dans le foyer, dans mon coeur.
Et, comme moi, le blues s'affale;
Fauteuil moltonné ainsi bercé
D'un tourne disque à tour d'heur
De tristes morceaux déprimés.