14 octobre 2010
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Lâcher Prise
Et je me souviens de chaque baiser
Qu'un jour la vie m'offrit
Mais malgré tout l'avenir entreprit
A la lâcher ma main nacré.
Se tombe le corps désamparé
Dans un rire macabre qui paralyse,
Le poid d'une vie comme une cerise
Qui trop lourde est tombé.
Chutte longue, lente, infini
Qui voit la main lointaine s'éloigné
Au grés du vent, de la brise.
Laisser tomber et lâcher prise
Car le coeur n'est plus à espérer
Juste à se tendre au noir qu'il rallit.
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17 septembre 2010
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L'Emporte coeur
Il pleut en cette annonce de l'aurore,
Et le lourd gris à déjà voilé l'or.
C'est la toute l'envergure du décors
D'une histoire tendre qui finit piétinée dehors:
Tu as rougit à la croisée des regards,
Ces sentiments qui attendait à la gare
Ont déjà pris la voiture du départ,
Qui doucement s'en vont loin en fanfare.
La vie te fut belle le temps d'un voyage,
Mais on est jamais à l'abri des présages
Qui sensiblement grattent sur tes blanches page
Et inscrivent les ratures en sale barage.
Quand nos chemin sont venu se rencontrer
Je n'ai donné qu'une épaule où te reposer.
Moi je ne ramasse pas les coeurs brisés,
S'il doit battre c'est pour vivre pas pour aimer.
Image par TomaBw
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Poème Malaviste
6 septembre 2010
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Spectres des départs
Maison, tu es bien monotone
Maintenant que tu as perdu ton mouvement.
Se chante les pas de spectres atones
Comme un passé qui s'éloigne lentement.
Toute cette agréable compagnie
Qui entre tes murs fit résonner les rires,
Les voix et les silences en symphonie;
Un instant où la maison devînt empire.
Soudaine soliture qui s'instale
Dans le foyer, dans mon coeur.
Et, comme moi, le blues s'affale;
Fauteuil moltonné ainsi bercé
D'un tourne disque à tour d'heur
De tristes morceaux déprimés.
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4 septembre 2010
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Jeu des os
Lorsque douze coups sonnent,
Et que les corbillards déposent les cerceuil
Sans un bruit pas un clacksonne.
Alors les morts se lève en costume de deuil
Et avance d'un rythme de silence.
Avance le pied craquant sur les longs trotoires
Avant de passer la porte de danse,
Et de jouer ses os sur les infinis comptoires.
Les passes temps du départ
Claque à coups de canne sur le long billard,
Et le vacarme berce le bar.
Les cartes se pose aux gains du milliard
Mais la fête reste poussière
Quand les taxis noirs viennent prendre leurs carcasses,
Les ramener six pied sous terre;
Dans un trous noir de silence, là où est leurs places.
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22 août 2010
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The Happicide
La vie est à prendre au vole;
C'est comme un avion qui décolle
Pour un aller simple, sans retour;
Tu suis sa ligne, pas de détour.
Roi des cimes, des toits, des plafonds,
C'est un saut tranquil du haut du balcon.
Bras ouvert au sol tout découvert
Devant le soleil dorant les vals vert.
Le sourir en l'air, cheveux au vent,
Tu descends, dérives aux rythmes des courants,
Comme l'hirondelle prenant ses ailes en chute.
Mais tu reste homme malgré ta lutte;
Et au bord des porte du suicide plongeant
Tu remerci le mirage qui ta fait vivant.
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15 juillet 2010
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Maître
J'ai vêtu le noir et le blanc
Comme un roi partant sans échec,
Le sourir si grand, glaçant,
Comme le vautours alléché du bec.
Ma richesse est bien au fond,
Un trésor que porte mes cent figures
De mon sol jusqu'à mon plafond;
Du masque et du mensonge va et perdure:
Un million d'émotions falsifiées,
L'accumule des rides sur mes pensées,
Et le trafic de tout ces sentiments
N'est que moyen de rester vivant.
Parmi les masques et les parures,
Rien n'est plus chaud comme fourure
Que la force et la seule volonté,
De ton être, pouvoir tout controlé.
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15 juillet 2010
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Les chants du coeur
J'ai un coucou dans le coeur
Qui chante chaque seconde, chaque heure,
Comme un battement de coeur.
Et ma tête tourne en girouette
Quand je vois danser toutes ces silhouettes,
Ombre de lune, fume la cigarette.
Les brumes qui m'envahissent,
Qui déployent un voile sur mes iris
Pour que, aveugle, je ne puissent voir
Ni les couronnes, ni les bains d'espoir.
J'ai un oiseau dans la tête
Chantant en silence une trotte de fête,
Des couleures sur la palette.
Et mon coeur en sa douleure
Bat le rythme de vivre avec langueur,
De vieillir dans la torpeur.
Tout ces bruit dans mes veine
Qui coule, font grandir les graines
D'arbre droit, long et fier,
Ou d'âme torturé, à bout de nerf.
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8 juillet 2010
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Saveurs amères
J'ai bus l'âcre goût des agrumes
D'une imensité blanchi d'écume,
Un ocean dans ses relans
Encore tout brinquebalant.
C'est un amer lait d'hydromel
Qui dans mon sang s'enmêle,
Une peinture sur tableau exposés
Allant à éclore un dalhia rosé.
Emulsion du rouge et du blanc
En un seul rime étincellant
Où, sur les rives de l'existance
Et, sous le soleil de la conscience,
Pousse cette fleure étrangère
Née du goût d'experiences amères.
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16 juin 2010
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Comme mille regards
C'était comme mille regards aveugles qui me regardaient;
Et qui sous les percussions martiales
Et les vocalises à la froideur estivale,
Hantaient mon corps de frissons dans la noire obscurité.
Quand tu sens tout le poid sur chaque parcelle de peau,
Une peau comme une légion au garde à vous,
Traversé à nue par l'invisible chez les fous;
Ils disposent de toi, et mettent en exergue tes maux.
Les instruments sinistre d'un orchestre des deserts,
Des temples oubliés, et des jungles grises,
Sont autant de frisson dans tes apohyses;
Un viol de toi qui dans le dégout va pour te plaire.
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15 juin 2010
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Insomnia
Chaque seconde qui se déroule
N'est qu'un tapis d'heure accumuler
A regarder toute cette foule
Qui, dans la pensée, c'est éveillé.
Le sommeil qui s'échape vivace
Comme un cauchemar au demeurant conscient
Qui vient hanter, partir à la chasse
Du repos et des alertes du subconscient.
J'ai fouillé ma mémoire encore
Et remonte à loin ma dernière nuit
Où les bêtes n'on cotoyé mon corps;
Une belle nuit qui de noir luit.
Maintenant sur mon plafond et mes sols
Demeure l'angoisse d'un lendemain
La peur du sommeil pèse ma corole,
Et la flamme proche brille pourtant si loin.
Le sablier tourne, tourne à vide,
La lanterne faiblit, faiblit d'éclat,
Et dans l'insomnie je prends des rides;
Le repos qui s'échappe où sonne le glas.
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